Si du sable et da la fécule se melangeaient,
Les cafards deviendraient des seigneurs.
Mais une baleine à l’ aile brisée
Se noierait en pleurant dans les profondeurs.
Le pingouin quitterait sa maison glacée
et couvrait des dunes au lieu de banquises.
Et une volée de mots d’ un livre halluciné
Donnerait sur les oreilles de l’aveugles une bise.
C’ est la lettre et non le poisson enjoué
Qui bondirait contre le courant parfumé
La poésie a son seuil au – delà duquel
Il n’y a plus que du Paradis des prunelles.
Et comme il n’y a personne pour la sauver
Et pour raconteur son miracle coloré,
des guêpes arriveraient à la place des abeilles
pour l’avaler sans qu’ elle se reveille.